24 heures ont passé depuis le conseil municipal qui nous a permis d’apprécier à sa juste valeur le grand courage de la majorité municipale (deux de ses élues exceptées) face à des faits qui, pour nombre de ses membres, ne relevaient pas d’une révélation. La réaction à chaud fait place aujourd’hui à une colère froide. J’essaie de comprendre les raisons de cette lâcheté. Les hypothèses se bousculent. En voici quelques-unes classées sans ordre prioritaire.
Hypothèse n°1 : la crainte du syndrome orthézien (à ne pas écarter)
C’est un secret de polichinelle : depuis l’origine, la majorité municipale est coupée en deux. Il y a d’un côté les partisans du maire et de l’autre ceux de son premier adjoint. L’information circule mal entre ces deux clans qui, au moins pour ce qui concerne la gestion des affaires municipales, font preuve les uns envers les autres d’une égale circonspection. Il va de soi que les premiers ne pouvaient accepter d’adopter une attitude qui aurait été interprétée comme un vote de défiance à l’égard de leur chef de file. Et qui aurait quasiment donné aux seconds les clés de la mairie. Le fossé se serait alors creusé au sein de la majorité, à l’image de ce que l’on constate à Orthez. Pour éviter cela, il fallait adopter une position mi-chèvre mi-chou… qui ne satisfait personne et ne retissera pas les liens. Mais les apparences seront sauves au moins dans l’immédiat.
Hypothèse n°2 : le comportement du bon Samaritain (à ne pas écarter)
Autrement dit : on ne tire pas sur une ambulance. Il fallait éviter au maire, principal intéressé (sans jeu de mots), d’être confronté dès son retour aux affaires (sans jeu de mots) à des questions embarrassantes. L’objectif était de lui laisser la possibilité de donner ses explications en dehors du cadre contraint et forcé qu’aurait représenté le débat sur le vote du compte administratif. Le vote de ce document dès ce lundi permettait d’évacuer une partie du problème. C’est tout bénéfice (sans jeu de mots) pour lui : son compte est voté sans qu’il ait eu à le défendre et donc à être mis directement et personnellement en difficulté. Et la majorité se donne le beau rôle du bon Samaritain.
Hypothèse n°3 : la posture du tacticien de sous-préfecture (peu probable)
La proposition de la minorité municipale (on reporte le vote du compte de gestion et du compte administratif, ce qui permettra aux autorités compétentes de procéder aux vérifications qui s’imposent) est séduisante. Ainsi seront connus tous les tenants et aboutissants de l’affaire. Les élus municipaux pourront alors se déterminer en connaissance de cause. Mais il n’est pas question pour la majorité de laisser la minorité municipale donner le « la » dans la gestion de ce dossier. Elle pourrait en tirer un profit politique. La majorité rejette donc la proposition. Hypothèse peu probable car la décision de voter les comptes a été prise par la majorité à l’issue d’un conclave alors qu’elle était encore dans l’ignorance de la proposition de la minorité.
Hypothèse n°4 : le bal des faux-culs (à ne pas écarter)
Les difficultés politiques qui assaillent le maire ne font pas pleurer tout le monde au sein de la majorité, c’est le moins que l’on puisse dire. Tout ce qui l’affaiblit sur ce plan est bon à prendre par certains. Mais pas question de le montrer trop ostensiblement (cf. le risque du syndrome orthézien). On verse donc en catimini de l’huile sur le feu, mais en public on présente un front uni, on fait bloc contre toute démarche qui aurait pour effet de fragiliser la majorité. En résumé : on laisse faire le sale boulot par d’autres. Mais les « autres » s’avèrent parfois incontrôlables.
Hypothèse n°5 : le suivisme (à ne pas écarter)
Comme tout groupe humain, la majorité municipale est faite de leaders, et de suivistes. Ces derniers se rangent à l’avis général soit parce qu’ils n’ont pas d’opinion personnelle, soit par paresse intellectuelle ou faiblesse de caractère. Et se donnent bonne conscience en expliquant ce ralliement systématique par un devoir de solidarité. Si cela n’avait tenu qu’à elles et qu’à eux, sans doute qu’un certain nombre d’élus de la majorité se seraient ralliés à la proposition de la minorité. Ils ont opté pour une solution qui fait d’elles et d’eux les cibles de toutes les critiques. C’est leur choix. Qu’ils l’assument.
En conclusion
Laquelle de ces hypothèses a prévalu, a fait pencher la balance du mauvais côté, du côté de la lâcheté ? Il est fort probable que la décision peu courageuse du groupe majoritaire procède d’une conjonction entre plusieurs de ces conjectures. Un cocktail détonnant pour un résultat final qui n’a malheureusement rien d’étonnant.
Dans un conseil municipal plus petit, j’ai souvent vu mise en œuvre l’hypothèse n°5 et je suis persuadé, si elle n’est sans doute pas la seule raison, qu’elle a été suivie (sans jeu de mot) par pas mal d’élus, ceux qui (j’en ai vu dans tous les groupes auxquels j’ai appartenu) sont là parce que « ça se fait » et que ça vous pose auprès de vos connaissances.
Maintenant, je m’avance peut-être et ma présence trop rare à Oloron me conduit peut-être à mésestimer l’engagement et la conscience de ses élus….
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Aucun de ces calculs ne me convient, car devant la loi largement bafouée par ce que nous montre les éléments, aucun calcul ne peut être de mise. Sauf à partager la responsabilité et l’indignité des malversations de quelques uns.
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pour ma part je pense également que certains conseillers ont une vénération pour le chef et qu’ils lui pardonnent pas mal d’écart (c’est surtout vrai pour l’équipe d’origine de HL) . HL exerce une certaine influence sur eux et a été celui qui les a amenés au pouvoir. Pour les plus jeunes d’entre eux, c’est un exemple à suivre, un père qui de part ses agissements voire excès accrédite le fait que le pouvoir s’accommode de petits arrangements et privilèges. Ils ont été élevés dans ce schéma et n’ont pas été nourris au biberon de l’intérêt général.
Pour les plus anciens issus de la liste de Daniel Lacrampe, je partage vos hypothèses 2 et 4. D Lacrampe l’a clairement exprimé lors du conseil municipal du 10/04, l’assemblée délibérante n’est pas là pour analyser l’aspect juridique voire pénal de l’affaire mais pour vérifier que les comptes du Trésor sont similaires à ceux de la Mairie. Autrement dit, DL ne dit pas que les agissements de HL ne sont pas fondés il dit juste que ce n’est pas le lieu.
Devant toutes les zones d’ombre soulevées par vos travaux ainsi que ceux de la minorité, il convient que le principal intéressé s’explique.
Au vu des soupçons cela sera surement devant les tribunaux.
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Il y a souvent un conseil dans le conseil. Il y a le noyau dur préparant et bétonnant les dossiers en petit comité, les autres servant à avaliser.Et parmi ces derniers malheur à celui pose une question pertinente n’allant pas dans le sens indiqué. il devient suspect.. » d’opposition »
En fait cette histoire d’hôtel c’est le Formule 1 mais avec des zéros derrière.J’espere au moins que la Tour Effeil n’était pas éteinte pour cause d’attentat.De quoi vous gâcher le panorama.
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Le souci, en cette période de défiance démocratique envers les élus, c’est que cette absence de prise de position peut se révèler catastrophique en termes de com. « Qui ne dit mot consent ». Il vaut mieux un conflit constructif qu’une lucidité bidon qui remplace trop souvent les tripes.
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oui bien d’accord mais rentre dans la danse les egos surdimensionnés de certains pour qui se remettre en cause serait un signe d’échec.
dans une autre commune proche il parait que le 1er magistrat est allé cherché ( virtuellement) très loin à l’étranger le pouvoir d’un conseiller n’habitant plus la commune.Le pouvoir qui lui manquait pour remporter la décision.Alors que l’équipe du conseil municipal n’est constitué que d’une liste entière. Ce que j’écris n’est pas incompatible avec mes propos précédents mais la suite logique lorsque le cabinet noir est mis en difficulté. « pas de remise en cause et je tape du poing sur la table ».
.Ambiance.
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Je vais en remettre une couche, mais en m’adressant à mes anciens colistiers, puisque je le rappelle, j’étais sur la liste de Lucbéreilh (personne n’est à l’abri d’une connerie). Je pense à Gérard Rosenthal, Maylis Del Pianta (qui vient de faire preuve de sagesse), Jean-Jacques Dell’Aqua, Rosine Cardon, David Corbin, Francis Marquez, Leïla Le Moignic (même remarque que pour Maylis), Patricia Prohaska… Vous pouvez effectivement penser que certains s’acharnent sur HL. OK, admettons. Par défiance, par déception, par partisanisme, pour des histoires locales… Mais je vous rappelle que j’ai y cru, comme vous. Nous avions même conjointement signé un programme (que j’ai toujours pour les amnésiques). Aujourd’hui ce qui se passe dans cette mairie de la part de quelques uns est indigne et frauduleux. Ca, c’est factuel, c’est à dire que cela repose sur des faits. Ce n’est pas une opinion.
SI l’un d’entre-vous peut me démontrer que ce sont des factures et ordres de missions qui sont fiables (et que notre maire est doué d’ubiquité) ; si l’un d’entre-vous peut me démontrer que la sincérité et l’intégrité ne sont pas bafouées ; si l’un d’entre-vous, ayant répondu aux deux premières questions, peut me démontrer qu’il s’agit d’un complot monté contre le « chef » ; je vous assure que je sors du débat public, à commencer par ce blog, et que je ferme ma gu…. Sinon, honte à vous de ne jamais vous opposer et ramener ce mandat dans une action sincère et sans tâche (finalité dont je ne doute pas qu’elle vous préoccupe toujours).
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Merci à Bertrand pour sa franchise
« Le souci, en cette période de défiance démocratique envers les élus, c’est que cette absence de prise de position peut se révéler catastrophique en termes de com. « Qui ne dit mot consent ». Il vaut mieux un conflit constructif qu’une lucidité bidon qui remplace trop souvent les tripes. »
Quelques-unes des principales affaires politiques en France
• Affaire Clearstream
• Affaire de l’hippodrome de Compiègne
• Affaire du Carlton de Lille
• Affaire Woerth-Bettencourt
• Affaire Sarkozy-Kadhafi
• Affaire Cahuzac
• Affaire des formations professionnelles d’EELV
• Affaire Bygmalion
• Affaire Tapie-Lagarde
• Affaire Sarkozy-Herzog-Azibert
• Affaire des eurodéputés du FN
• Affaires Fillon
• Affaire Le Roux
Aujourd’hui ce qui se passe en politique et dans cette mairie de la part de quelques-uns est révoltant et me donne la nausée.
Je n’oublie pas que dans la majorité municipale certains (Herve Lucbéreilh, Pierre Serena, Jean-Jacques Dell’Aqua) ou de la Mairie (Corole Laperne, Vanesa Nunez) ont montré leur courage et leur clairvoyance en portant plainte contre des membres de l’ACCOB (Association pour la Conservation du Cadre de vie d’Oloron et du Bager). Cette plainte a pris le TGV politico-judiciaire pour être traité aussi rapidement.
Par contre, je tiens à rappeler en tant que vi-président de l’ACCOB que la SEPANSO et l’ACCOB ont porté plainte contre Monsieur COSTANZO et Monsieur le Maire en juillet 2016 et nous n’avons toujours pas de nouvelles.
Je tiens à préciser également que le 22 mars 2017 l’ACCOB a déposé une plainte contre l’entreprise « LABORDE Carrières », située au lieu-dit « Bager Sud » de la commune d’Oloron St Marie pour Acte délibéré de pollutions atmosphériques.
Au regard de la loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, l’association ACCOB demande a que des prélèvements et des analyses soient faites sur ces substances, retombées sur nos propriétés, ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes. Rappelons qu’il y a quelques années les sources de la station thermale de Saint Christau ont été polluées ce qui a valu leur fermeture.
Y a-t-il une justice à deux vitesses en France ? J’espère que non !
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» Y a-t-il une justice à deux vitesses en France ? J’espère que non ! »
La Justice n’ est pas à deux vitesses, mais bizarrement par certains moments elle prend son temps et n’ hésite pas à prendre le chemin des écoliers, en espérant que le temps passé est du temps gagné. Ce qui permet aux esprits de se calmer et de faire le deuil de l’ oubli, pour être capable d’ accepter l’ inacceptable de certains jugements tardifs.
Avec un tel comportement, on arrivera à dire d’ ici quelques années que peut être les coupables de cette triste affaire ont eu raison d’ en profiter, pour une si petite somme. Alors qu’ il faudrait battre le fer quand il est chaud, tant que les esprits sont remontés. Mais, bon il faut qu’ affaire se passe ……
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