Il y a de cela quelques semaines, je pondais un petit billet pour commenter (gentiment) le fait que Monsieur Lucbéreilh soit encore affublé du titre de conseiller général dans un document distribué plusieurs semaines après ses déboires électoraux. Nouveau motif de commentaire, tout aussi gentil, mais à l‘adresse aujourd’hui d’un autre élu d’Oloron.
Je reçois une invitation pour un apéritif patrimonial demain mardi à l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition d’Osez les musées, le programme d’animations d’été de la ville. Au passage, la notion d’ « apéritif patrimonial » me plonge dans un abîme de perplexité. Mais là n’est pas l’objet de mon propos du jour.
Non, c’est la qualité des puissances invitantes qui m’interpelle. Il y a d’abord Hervé Lucbéreilh en sa qualité de Maire d’Oloron Sainte-Marie. Jusque-là, rien à dire. Il y a ensuite David Corbin, présenté comme « Adjoint à la Culture et au Patrimoine ».
Le hic, c’est que j’ai beau compulser la liste des adjoints au maire d’Oloron, pas de David Corbin à l’horizon. Ils sont neuf à faire partie de cette brillante cohorte, mais aucun ne répond à ce nom. Un faux-adjoint hanterait-il donc les couloirs de la mairie ?
L’intéressé, en réalité simple conseiller municipal ayant reçu une délégation du maire, se serait-il paré tout seul de ce titre plus ronflant ? Aurait-il bénéficié d’un avancement de grade à l’insu de son plein gré ? « Vanitas vanitatum, omnia vanitas », les premiers mots de l’Ecclésiaste viseraient-ils aussi ce type de situation ?